R’viens nous voir

Une belle composition de Sylvain Archambault (mon frère). La mélodie a été créée avec une application IPhone. Suite au décès de l’un de nos proches, ces paroles ont resurgi spontanément ! Wow belle chanson accrocheuse.

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Celui qui te croyais petit n’a rien compris !

ScreenShot981Humaniste du quotidien, homme de sincérité, tu étais, peut-être sans le savoir, l’inspiration pour celui qui sait voir !

Ton humilité transcendait autant qu’il inspirait.

Tu étais le chênes, grand, fort et enraciné. tel le vent qui animent les branches, je vois toujours tes mains s’agiter, inspiré par le souvenir d’une histoire que tu nous communiquais

J’ai ce souvenir précieux de St’Calixe où, a la rosé tu sirotais ton café seul et heureux.

A la descente de l’escalier, gamin, j’appréciais déjà ton esprit contemplatif et silencieux. Ton regard a la nature était senti.

A ma venu, tu sortais de ta méditation et tu y allais d’un bonjour sincère d’égal a égal. Tu n’avais pas cette attitude de supériorité que trop d’adultes ont face à un enfant.

Tu savais garder le silence devant l’arrogance et la stupidité ! Ton silence était puissant et éloquent !

Tu étais et sera toujours le pied de nez a l’arrogance.

Ces quelques heures à tes côtés au travail (tu t’en souvenais plus, mais oui j’ai travaillé à tes côtés quelques semaines) ou a la campagne, je les garde pour moi.

Sans le savoir tu as semé les graines de la candeur et de la sincérité !

Celui qui te crois petit n’a rien compris !

À la prochaine Réjean !

Un petit pont, de grands hommes

Un week-end de mai.

LucasLiliStBrunoJournée familiale impromptu. Nous déambulons parmi les hêtres, les merisiers et les érables depuis déjà quelques âcres. L’étonnante patience pédestre dont les enfants font preuve n’a d’égale que la beauté forestière qui les pousse en avant.

Plusieurs indices nous guident sur une piste historique. Petits remparts de pierre et maisons spectatrices d’événements ancestrales. On devine des histoires oubliées.

Au tournant d’un chemin mystérieux, on voit se dessiner les prémices d’un pont. Il côtoie un superbe paysage escorté par un lac immobile, et tout de même puissant. Il est chatouillé par un bras aquatique qui se glisse sous ses 3 arches.

Ce pont ne m’avait toujours pas dévoilé toute sa voilure. Mais je sentais déjà, sous mes pieds, toute sa force et son histoire.

Qui avaient déjà foulé ce pont ? Quelles histoires tristes et joyeuses avait-il à nous raconter ?

Le mouvement côtoie l’immobilité. Le mortel, l’immortel.

Nous terminons de fouler ce pont et soudain, l’émotion. Ce spectaculaire pont, quoique petit, est par sa stature, son design et son architecture, gigantesque !

Est-il seulement conscient de toute sa force ?

Ces hommes qui avaient contribué à son érection étaient assurément de grands hommes, de grands artistes. Ils ont créé une oeuvre artistique aussi pratique qu’émouvante.

Je pense à ces gens qui l’ont foulés au cours de l’histoire. Certains en quête d’un rêve, d’autres, à la poursuite de patriotes en fuite. Je pense à cette femme et ses enfants qui se sont réfugiés son ses arches, fuyant les soldats britanniques. Qui sait quoi encore ?

Il est le chemin, le bras protecteur et la voie.

Qui peut en dire autant ?

Je pense à toi qui a sculpté, pierre par pierre, ce chef d’oeuvre. Toi qui a construit un géant qui te dépasse. Tes mains créatrices, je les vénère encore !

Pont, tu ES ces hommes ! 

Pont

Et ces marcheurs inconscients qui piétinent ta colonne, comme si tu étais l’asphalte coin Ontario et Papineau ! 

Ce sein au réveil !

20130512-090943.jpgRue des Erables, Montréal, 8h27 dimanche de la fête des mères.

Qu’ai-je donc fait ? On m’offre un cadeau.

Lueur du matin. Lit chaud.

Ah ! Ces doux matins du printemps qui ne sont pas sous le joug des réveils bousculés par le dictat des horaires frénétiques.

Sur une trame de fonds de café et de la fraiche odeur de la saison de tous les espoirs, je me réveille enfin.

Inspiration

J’entends la discussion matinale des oiseaux.

Je devine sa chaleur corporelle. Sous la couverture, nos jambes ne font qu’une ! Elles sont entrelacées comme si elles avaient combattues toute la nuit et étaient mortes, l’une sur l’autre, de fatigue !

Je faufile une main sur sa cuisse brûlante ! La sensation est parfaite. Sa douceur est enivrante et je m’en rejouis.

J’ouvre doucement les yeux. L’image est floue, je distingue a peine les formes de sa silhouette. Son visage est serein et vulnérable. Qui sait ce a quoi elle rêve en ce moment. J’ai le goût de l’embrasser simplement.

Un rayon de soleil est entré par effraction dans notre chambre. Une invasion de domicile. Il semble fixer une destination précise.

Soudainement et furtivement une vision me chavire. Ma pupille se dilate. Je connais désormais la cible du rayon de soleil.

Devant moi, son sein dénudé et nonchalant me regarde ! Il a fait fit du chemisier de nuit. Il est rebelle et fier. Lumineux.

Tel l’oeil de Sauron du Mordor, il me fixe. Je suis sous son contrôle.

D’une beauté chaque fois saisissante, il m’hypnotise encore. Je suis sous son emprise. Il est l’oeil qui regarde et dicte. Je courbe l’échine et m’incline. Une telle beauté ne peut que gouverner. Je suis a son service. Son esclave.

Il nourrit l’amour, la beauté, le sexe et … La vie.

Son corps entier sous la couverture, seul un sein généreux est exposé en offrande.

Il est puissant et peut les gouverner tous !

Elle dort toujours.

Je m’en approche. Il est arrogant. Mais telle une bête sauvage, il m’accepte et me donne sa confiance !

Ce sein est d’une perfection saisissante. Chef d’oeuvre de la nature. Mère porteuse de tous les rêves. L’amazone de tous les seins dénudés.

Je me lance dans le vide. J’approche enfin mes lèvres ! Il semble deviné déjà tout l’amour que j’ai pour lui. A quelques millimètre de lui, Il se contracte de bonheur. Je sens sa chaleur.

Je suis maintenant en infraction. Je sens l’amour monter en moi. J’arrive a destination.

Odeur de miel, nectar des nymphes

Elle dort toujours.

J’y pose mes lèvres délicatement.

Je dois vous quitter, j’ai un dieu à honorer !!

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Il me reste 16332 jours a vivre !

carpe-diem-by-nanoo-gLumière subtile, lit confo, la nuit revendique sa place. Je caresse un livre *.

Le choc ! J’apprends que l’homme a, en moyenne, 850 000 heures à vivre. De compter en heure notre présence sur terre me trouble soudainement. Déjà que j’en ai écoulé une bonne partie.

Quand l’on songe à toutes les espèces d’hominidés (nos cousins ancêtres) qui ont foulées la terre et qui ont disparues en quelques centaines de millénaires. Et dire que les scientifiques considèrent, comme un battement de cils, l’existence de ces espèces à l’échelle du temps.

Notre insignifiante existence me titille l’humilité.

En cette ère frénético-technologique, je décide de télécharger une app iphone ** qui estime le temps qu’il nous reste à vivre. Bref, notre mort annoncé. Deuxième choc ! 16332 jours à vivre.

Après ce sera quoi ? 15 000, 14 350, 8540 jours à vivre…

Un curieux rappel que notre passage sur terre est éphémère. Sans compter que cette estimation du nombre de jours à vivre est optimiste. Un tant soit peu, il faut éviter les infarctus, le cancer, la mort subite, l’accident d’avion, les ACV, la paresse et les maladies graves.

L’univers avec ses 14 milliards d’années, la terre avec ses 5 milliards d’années et l’homo-sapiens qui a à peine 100 000 ans. Habilis, Erectus, Australopithecus, Néandertal, tous du genre homo, n’ont fait que passer. Nous avons la même destiné qu’eux. Alors j’imagine la durée de vie d’un seul homme.

Cette planète, qui n’en n’a que faire de l’homme ou de ma petite personne. Elle y sera encore quelques milliards d’année. Son sol aura été foulé par des centaines de milliards d’espèces de toutes sortes. L’homme étant une parmi tant d’autres. Alors j’imagine la durée de vie d’un seul homme

Insignifiant, futile, clin d’oeil.

Alors que faire ? Chialer, perdre patience, broyer du noir et être négatif pour mes 16 000 derniers jours de visite sur terre ?

J’ai cette soudaine envie de lire, de partager, d’aimer, de faire l’amour et d’explorer tous les recoins de l’âme humaine et de visiter les endroits magiques que cette terre nous offre pour quelques temps encore.

2hr. du matin. Sourire paisible, corps léger, je m’endors maintenant. Demain, je passe à l’action.

P.S. Ah oui désolé, c’est peut-être mes 40 ans qui cogne à la porte !

* une histoire de tout, ou presque. Bill Bryson 2007

** We are so dead. App Apple Store

Credit d’impôt sur les ARTS consommés

Qu’elle est la plus grande ressource naturelle de l’univers ? La ressource créative, mère de toutes les émotions. Les ARTS et la culture.

Pourquoi ne pas développer notre économie par et pour les arts ?

Écolo, écono, inépuisable et accessible à tous ! Eeeh Allo !!!

Si nous produisions et consommions des tonnes de créations à grande échelle, nous aurions une économie a toutes épreuves et infinie.

Qui ou quoi pourrait ralentir notre élan ? L’effondrement de l’Europe ? Un nouveau tsunami ? Un troisième Bush à la tête des voisins du sud ? Ok peut-être un déplacement des plaques tectoniques, mais encore !

On ne gruge pas la planète. On voyage léger. On déplace notre petite usine créative à notre guise.

Eduquons nos enfants aux arts, a la production créatrice et créative. Consommons les arts en masse. Si la plus grande portion de notre PIB (je déteste cette notion, qui ne tient pas compte de la qualité de vie et l’environnement) était générée par notre coeur et notre cerveau ?

Créer, écrire, sculpter, danser, filmer, tricoter, générer ! Tout ceci, sans aucune limite imaginable. Ressources illimitées, naturelles et non-polluantes !

Ne soyons pas dupes ! Il faut tout de même quelques matériaux pour faire fonctionner la machine artistique. J’en conviens.

Retour vers le futur. N’était-ce pas un peu ça la révolution tranquille ? A quel moment avons-nous déviez de notre route ?

A quand le crédit d’impôt pour tous les produits de la culture et des arts consommés ?

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Se nourrir à 0,99 $

D’aucuns se laisse guider sur le chemin de la morosité, les autres sont carrément désabusés. Commission d’enquête (prochainement rebatisée commissione d’inchiesta) , BAPE, Marteaux et j’en passe !

Depuis quelques temps, un rayon de soleil me caresse l’humeur. Ah la révolution numérique ! D’avoir accès à un banque de musique planétaire, en temps réel, me délecte. J’entends, J’aime, je télécharge. Wow, n’est-ce pas le plus bel achat qui puisse ?

Que peut-on s’acheter à 0.99$ qui diverti et nourrit l’âme et le coeur ? Hésite-t-on vraiment à encourager un artiste et sa création à 0.99$ ? Que peut-on acheter à 1$ qui dure dans le temps, excite, détend, fait plâner et est réutilisable à l’infini et à tout moment ?

Cette accès facilité à la planête musique me fait vibrer. Le mélo qui dormait en moi revit. J’explore, j’aime, je découvre. Voyager par l’ouie, guidé par le pouce qui lance des recherches sur le mobile. Qui dit que nous sommes dans une période sombre ?

Les riffs me font voyager ! Le 5 dollar (je distribuais le journal de quartier) que je serrais fermement dans ma poche de kWay bleu, me guidait jusqu’à Polyson Record de la Plaza St-Hubert. Acquisition de quelques 45 tours. Je déambulais entre les rangées de 33 et 45 tours tellement longtemps avant de faire le bon choix. Le gérant suspicieux, soulagé de voir qu’enfin j’avais arrêté mon choix. Say say say (Jackson,McCarthney), 99 red balloons (Nina), Sweet dreams (Eurythmics), Pass de dutchie (Musical Youth)…

iTunes ; Éliades Ochoa, Avec pas d’casque, Canailles

Éliades Ochoa, Avec pas d'casque, Canailles
Éliades Ochoa, Avec pas d’casque, Canailles

Bon je me lance !

J’écris pour qui ? Toi, moi, lui ou elle ! J’en suis pas certain. Mon petit doigt n’arrête pas de me revenir avec cette ritournelle. Allez, allez écris batard ! Aujourd’hui j’écris. J’espère persévérer cette fois. J’aurais préféré vous dire de ne pas me lire, de ne pas partager mes élucubrations et de ne pas les commenter, mais j’en suis incapable.

Ne vous en déplaise, je me donne le droit d’être impertinent et irrégulier. Merde, j’ai cette dualité qui me titille la volonté. Vous écris-je, ou me parlais-je ? Les fautes, m’en balance, je déteste me relire !

Big bird in a small cage

À de rares occasions au cours d’une vie, il y a de ces moments où tout semble parfait. Le temps ralenti, les angoisses disparaissent. De pures moments de bonheur.

Direction Philadelphie. Autobus. Voyage de nuit.

La vie semble avoir de ces moments lumineux.

Sur le chemin de la Pennsylvanie, les panneaux annonçant les routes et les villes défilent. Après plusieurs kilomètres de route à méditer (on peut se le permettre quand un chauffeur de bus s’occupe de garder une ligne droite) , mon esprit allégé pense à toi.

Loin des tracas, du stress et des échéanciers, je vis l’un de ces moments de grâce.

Quelques heures passent et je ne peux fermer l’oeil. Soudain le ciel ajoute quelques teintes chaudes à sa palette. Les premiers indices d’une journée qui s’annonce lumineuse.

Les premiers bourgeons, la chaleur, une mélodie, un café annonçant un levé de soleil.

Mes yeux regarde la route s’enfuir. j’ai l’impression d’être seul dans ce bus bondé. Mon regard est hypnotisé par ces paysages qui défilent sous mes yeux.

Les arbres, les plaines et les montagnes défilent. Je suis témoin de la renaissance de la vie. Le printemps me fait de l’oeil.

Je vois ton visage.

De petites fleurs émergent du sol. La terre assoiffée se réhydrate. Les oiseaux rentrent maintenant à la maison.

Je vois ces oiseaux, des milliers, en rang serré pointant le nord. Direction Montreal probablement. Peut-être ! Ces migrateurs se présenteront à toi d’ici quelques heures. Pendant qu’ils s’approchent de toi, je fais le chemin inverse.

Je pense à toi.

Et si le printemps approuvait désormais notre amour ?

« Big bird in a small cage » de Patrick Watson joue dans mes oreilles. Je vis l’un de ces moments merveilleux et éphémères.

Je constate que tout le monde est profondément endormi.

Je suis seul. Ma fenêtre. Les paysages défilent toujours. Territoires inconnus.

Mes yeux constate désormais que le soleil nous dévoilera ses intentions bientôt.

Le corps et le coeur léger, j’ai cette émotion que me saoule. Je comprends à cet instant à quel point je t’aime, à quel point tu es mon grand amour. Je suis heureux. Tu es tout pour moi. Je le réalise enfin.

Je repense au chemin parcouru. Comment regretter un seul de ces moments !

J’aimerais bien partager mes vieux jours avec toi. Faire le tour du monde à tes côtés. Voir nos enfants devenir des adultes et être fier de leurs parents.

Le doute n’est plus. Je t’aime.

Ces 40 rotations de la terre autour du soleil te vont à ravir. Que cette journée soit digne de notre amour.

« Open up your ears and heart. you put a big bird in a small cage and he’ll sing you a song. That we all love to sing along »

Ce sentiment exquis n’est pas dû à la distance et certainement pas à l’autobus. C’est un sentiment de bien-être unique dont tu es l’artisane.

Je t’embrasse tendrement toi, mon dernier amour.

Impertinent et désinvolte :)